En ce premier trimestre de l’année, c’est souvent le moment de remettre à jour sa documentation et effectuer les mises à jour obligatoires. Parmi celles-ci nous retrouvons le DUERP (document unique d’évaluation des risques professionnels), document unique d’évaluation des risques professionnels. En effet, cette mise à jour doit être effectuée au moins une fois par an ou lorsque nous avons à faire, malheureusement, à un accident du travail, ou presque-accident grave.
Réduire les risques professionnels et toutes les conséquences directes ou indirectes pour l’entreprise
L’actualité de ces deux dernières années a souvent mis en avant des dangers souvent insoupçonnés. Nous avons été capable de trouver des actions à mettre en œuvre alors pourquoi pas les mentionner dans un plan d’action ?
Et ce document doit bien être vu comme un outil de pilotage. À de nombreuses reprises nous avons et pouvons constater que ce document permet non seulement de réduire les risques professionnels et toutes les conséquences directs ou indirects pour l’entreprise donc des bénéfices financiers et humains mais également un vrai outil d’engagement pour ses salariés notamment.
Les risques professionnels sont une taxe pour les entreprises
Il ne faut pas oublier que les risques professionnels et l’accidentologie est une taxe pour les entreprises : le taux AT/MP fait partie des cotisations que nous pouvons retrouver sur les feuilles de paye d’un salarié. Il est calculé suivant plusieurs critères, naturellement l’accidentologie de l’entreprise elle-même qu’elle soit en accident du travail ou accident de trajet mais également on tient compte de l’accidentologie du secteur à laquelle elle appartient. Vous connaissez le votre ? Il est accessible par le site net-entreprises.fr ou sur le site de l’assurance maladie risquesprofessionnels.ameli.fr.
Un accident en lui-même coûte cher et peut coûter très cher à une entreprise car il peut entraîner sa fermeture. Ce coût peut dépasser le million d’euros en cas de décès. Cela fait partie des coûts directs pour l’entreprise et il existe également des coûts indirects. L’image de l’entreprise elle-même est impactée, il va falloir remplacer le salarié absent, former son remplaçant et la productivité qui va en résulter en sera également impacté. On estime généralement que les coûts indirects pour une entreprise correspondent à 4 fois les coûts directs.
Pour mémoire il faut rappeler que ce DUERP (document unique d’évaluation des risques professionnels) est obligatoire dès la présence du premier salarié dans l’entreprise, stagiaire ou apprenti.
Comment construire un document unique ?
L’objectif est de définir les risques en présence face au danger et de construire un plan d’action associé. Traditionnellement nous avons trois critères différents que nous allons coter : la gravité, la fréquence d’apparition, la maîtrise et parfois le retour d’expérience c’est-à-dire l’accidentologie passée sur cette situation. Chaque grille de cotation peut être personnalisée et traditionnellement on fixe trois seuils.
Lorsque toutes les situations risque danger sont cotées suivant ses différents critères, il suffit simplement de multiplier toutes les cotations afin d’ obtenir un résultat. Tous ces résultats nous permettent de hiérarchiser les risques et d’établir un plan d’action par ordre de priorité. Enfin on définit un seuil de déclenchement c’est-à-dire au-delà duquel une action doit être obligatoirement mise en place. Je peux comprendre que cela semble difficile à comprendre, je peux vous éclairer si nécessaire. Utilisez le formulaire pour me contacter, cliquez ici.
Quelles différences entre un risque et un danger ?
Les difficultés souvent rencontrées sont la confusion entre un risque et un danger. Le risque est souvent représenté par une action, une mise en situation et le danger est l’élément objet qui risque de blesser la personne dans la situation. Par exemple, il peut y avoir un risque de chute, un des dangers associé peut-être un sol dégradé ou des trous. Dans notre exemple nous devrons coter chacune des deux situations c’est-à-dire la fréquence d’apparition de chaque situation « être sur un sol dégradé et chuter » ou « buter ou tomber dans le trou et chuter ». Vous l’avez compris, nous évaluerons, la fréquence d’être en présence de cette situation, les conséquences, que fait-on pour « maîtriser cela ».
Le nombre de risques est très variable et fonction des différents métiers. Et on peut retrouver naturellement plus d’une dizaine de risques dans certaines situations. À titre d’exemple : le risque mécanique (choc avec des outils…), le risque chimique, le risque biologique, les risques psychosociaux, etc.…